vendredi 3 février 2017

Artiste Punk-Rock (Pierre)




Comme tout passionné, Pierre Ivanov sait de quoi il parle ! L'univers punk-rock, c'est son domaine ! 









La musique, des campagnes de Herve à la ville de Verviers
Liégeois de naissance, Russo-Polonais par ses parents, il profite d'abord quelques années des campagnes et des prés verdoyants du plateau de Herve ! Les premiers émois musicaux, eux, arriveront vers ses 14 ou 15 ans. L'occasion pour lui de se rendre à ses premiers concerts, mais toujours en cachette... ! 

Il se rend ensuite à Verviers et commence alors la grande époque de la Jument, du Pub, et d'autres lieux où il fallait être ! Il s'immerge alors dans la musique avec un groupe de Rixensart. La musique ne connait pas de frontières.

La jeunesse, le rock, et les déplacements en train pour quelques répétitions avant de revenir le lendemain, à l'aube, avec le premier train. 

Le lancement de The Bombsite Kids
En 84, il fonde avec des amis liégeois le groupe The Bombsite Kids ! Directement, le groupe sort un 45 tours (malheureusement introuvable aujourd'hui). Ils commencent les tournées en Belgique, Hollande et France pendant deux trois ans avant de se séparer.

En 2012, un regain d'énergie emporte le groupe qui se reforme et repart avec la même fougue qu'il y a 20 ans ! Les revoilà sur les routes, en France, en Hollande... et même, en Angleterre (Londres et Folkstones) !

Ils ne s'arrêtent pas là et font un passage très remarqué aux Francofolies de Spa en 2016. L'occasion pour eux de réaliser un tout nouveau clip qui atteindra les 12.000 vues en 3 semaines. Ce n'est pas démérité ! Aujourd'hui, c'est tout un album qui se prépare... :-) 

Derniers traits de ce portrait
Passionné, Pierre se voit comme un archéologue de la musique punk-rock, prêt à expliquer aux jeunes générations ce que les années 60's et 70's  ont pu apporter au rock ! Cette dévotion pour la musique passe aussi par l'organisation de concerts de petits groupes belges, français, russes ou encore de Kiev ! 

Outre la musique, Pierre Ivanov aime les gens. Le contact humain quel qu'il soit. Aussi bien "un sdf à la gare que l'agent de quartier sympa!". Il passe aussi du temps à lire (l'histoire, les polars, les fantastiques...) ou à acheter des disques vinyles (à l'époque) et des CD (aujourd'hui). Et, bien entendu, comme tout mordu de la musique qui se respecte, il passe un temps considérable dans des concerts : des grands festivals aux caves enfumées.

En termes de musique et de culturel à Verviers, Pierre regrette l'auto-organisation aujourd'hui disparue au profit d'événements de plus grande ampleur (ex : Fiesta City, qui reste un chouette événement malgré tout). Bien qu'y trainant encore, il s'attriste de voir que le Spirit of 66 tourne un peu en rond et reste coincé dans un même genre musical... Mais il se dit que c'est partout pareil. Depuis que nous téléchargeons la musique sans curiosité (comme dans les rapports humains), nous avons laissé tomber l'amour du son pour des rapports froids et techniques. 


Pour en découvrir davantage 



mercredi 21 décembre 2016

L'atelier des Parents (Isabelle)




Passionnée par les rencontres et la vie qui en émerge, Isabelle Gilson multiplie les casquettes au quotidien ! Kinésiologue, doula, danse-thérapeute, mais aussi formatrice à l’atelier des parents de l’Asbl Grappa, c’est – une fois de plus - un portrait dynamique et positif qu’on dresse aujourd’hui sur Good Morning Verviers !









L’asbl Grappa

Nous avons la chance, à Verviers, de compter un grand nombre d’asbl ! Parmi celles-ci, il y a l’absl Grappa, qui nous intéresse aujourd’hui.
Grappa, c’est une cohésion positive, emplie de savoir-faire et de savoir-être. Elle agit dans un champs des possibles assez vaste, à la frontière des mondes de l’école, du social et de la culture. Une ligne de conduite ? « Mieux que d’en parler, vivons-le ! ». Comment ne pas être d’accord ? 



L’atelier Parents-Enfants

Parmi les activités de l’asbl Grappa, on découvre l’atelier Parents-Enfants pour lequel Isabelle est formatrice.

Au départ, l’atelier fut créé et imaginé par les mamans de l'atelier FLE (français - langues étrangères) de Grappa, pour répondre aux besoin de rencontres citoyennes et d'apprentissage du français pour les mamans et les jeunes enfants de 0 a 3 ans. Aujourd’hui, il accueille les parents et leurs enfants de 0 à 3 ans pour leur permettre de vivre des moments communs et de faire évoluer positivement leur intime relation. Les adultes (re)découvre leurs capacités d’écoute mais aussi leurs ressources personnelles pour trouve des solutions, s’exprimer, partager et créer… Ces moments de partagent amènent du réconfort et beaucoup de solidarité.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Durant l’atelier, l’enfant devient le moteur de changement et la source d’inspiration. Dans cette pédagogie, ces rencontres offrent à chacun un sentiment d’appartenance important dans une société où certains peinent à trouver leur place. Naturellement, l’éveil à l’interculturalité collective est un autre atout de l’atelier.

Des satisfactions partagées

Pour Isabelle Gilson, animer ces ateliers lui apportent énormément de joie. Les mots qui lui viennent en tête lorsqu’elle évoque ces rencontres sont le partage, la co-création, les inventions, l’imagination, le rêve, le jeu mais aussi la relaxation.

Pour les parents, ces moments de collectivités leur apportent des satisfactions personnelles par les échanges informels entre parents, le partage d’idées et de conseils. Le milieu stimulant et sécurisé pour l’enfant apporte un regain d’énergie aux parents et leur permet de se projeter dans un univers nouveau et porté vers le collectif.

Des rêves d’expansion

Aujourd’hui, l’équipe de l’atelier Parents-Enfants souhaite pouvoir prolonger aussi longtemps que possible ce superbe projet. Cette année, c’est le soutien financier de Viva For Life et Cap 48 qui leur a permis de le mettre sur pied !

Idéalement, lui donner plus d’ampleur et d’espace au fur et à mesure des années serait un véritable bonheur pour les membres de l’atelier !

Les événements à venir (agrandir les images en cliquant dessus)




> En pratique <

Atelier Parents-Enfants
Le Mardi de 9h30 à 12h30
Le mercredi de 9h30 à 12h30
Deuxième étage de la Bibliothèque de Verviers

0495/44.45.42
Sites web :
--> www.asblgrappa.be
--> http://www.asblgrappa.be/activites/atelies-ep/atelier-parents-enfants
--> http://www.isabellegilson.com/grappa-joie/






dimanche 11 décembre 2016

Verviers en 120 rappels (Freddy)



Difficile sur cette page de ne pas parler de Freddy Joris, lui qui défend depuis tant d’années sa ville et son patrimoine. La sortie de son nouvel ouvrage, Verviers en 120 rappels, me semble une occasion idéale pour lui consacrer un (premier) article. Et pour moi l’occasion de mettre en avant celui qui m’a tant appris, mon père.






Un parcours varié mais toujours engagé

 Né en 1955 à Verviers, Freddy a fait ses études à l’Ecole Fonds-de-Loup (quartier 600/Fabriques), ensuite à l’Athenée et enfin à l’Université de Liège, en Histoire bien entendu.
C’est à cette période qu’il milite contre le plan VdB, contre le projet de viaduc sur la Vesdre, puis à la fin des années 70 dans « Radio-Verviers » et pour les Fourons, en étant proche des métallos FGTB et du Rassemblement wallon.

Il réalise son service civil en tant qu’objecteur de conscience, travaille ensuite quelques années en tant qu’historien pour l’Université, puis pour des centres de recherches à Bruxelles, avant d’intégrer l’Institution Emile Vandervelde où il devient proche conseiller de Guy Spitaels et de Robert Collignon.

En 1991, il décide de quitter le PS, ce qui ne l’empêchera pas de devenir chef de cabinet de Collignon lorsque ce dernier devient Ministre régional.  Par la suite, il devient directeur du TEC Liège-Verviers avant de retourner aux côtés de Collignon. Depuis 1999, il prend la tête de l’Institut du Patrimoine Wallon (IPW) dont il prendra sa retraite en été 2017.

Habitant plusieurs années à Bruxelles, il reviendra sur Verviers lors de sa rencontre avec Françoise Polis, son épouse, avec qui il eu deux filles.

En 2012, il est promu « officier du mérite wallon » (eh oui, cela existe) à la fois pour son action à la tête de l’IPW et pour ses publications ou celles de l’IPW sur  l’histoire wallonne.

Raconter Verviers

Freddy Joris compte déjà une vingtaine d’ouvrages rédigés et publiés par ses soins, dont la majorité sur l’histoire verviétoise.

En 2015, l’image de Verviers se trouve malmenée et caricaturée suite aux événements rue de la Colline, et il se dit qu’il peut contribuer à redresser cette image en rappelant les faits d’hier, et surtout d’aujourd’hui, qui permettent d’objectiver davantage la vision de notre ville. Ces petites piqûres de rappel sont ainsi parues sur le site web de la ville (www.verviers.be) ainsi que sur leur page facebook. L’engouement positif l’a poussé à approfondir la démarche pour que cela devienne utilisable sans être rébarbatif.

Verviers en 120 rappels – un ouvrage de partage
Capture d'écran - reportage Télévesdre

64 pages, 120 faits, une douzaine de lignes maximum par faits. Clair et compréhensible, l’ouvrage se picore aisément, en suivant un fil conducteur chronologique et en couvrant tous les domaines (vie sociale, économique, urbaine, sportive, artistique...).  
De page en page, même le lecteur le plus calé en histoire Verviétoise ne pourra manquer d’y apprendre quelque chose de nouveau tant le nombre de domaines couverts est large ! Sans table des matières, chacun pour voguer de découverte en découverte.

Edité par ses soins à l’Edition des Champs, Freddy Joris se laisse la liberté de rédiger et publier comme il l’entend. Bien entendu, sur ses fonds propres, mais sans l’idée d’en vivre, juste de rentrer dans ses frais et surtout de partager l’histoire locale au  plus grand nombre. Son prix plus qu’abordable de 8€ est évidemment un autre atout de l’ouvrage.

Lucide mais fier

Fervent défenseur de sa ville, Freddy Joris affirme cependant que celle-ci touche le fond et que ceux qui ne s’en rendent pas compte, parmi les décideurs, sont probablement aveugles ou sourds. Verviers paye, selon lui, un demi-siècle de mauvais coups économiques (l’effondrement du textile, non anticipé par les patrons des années ’50), politiques (la fusion scandaleusement politisée de ’76) ou encore urbanistiques (les folies destructrices des années ’70 et toujours d’actualité depuis, au point que Verviers était citée jadis comme contre-exemple par tous les experts en urbanisme du pays, autant que Bruxelles).

Son ouvrage se veut être le porte-parole du tas de choses positives et d’initiatives citoyennes qui continuent de fleurir aujourd’hui à Verviers. Allez, en vrac, « les apéros verviétois », le site « bestofverviers », la page facebook « fiers d’être verviétois », les créateurs comme Herrmutt Lobby ou le groupe Guess What que j’ai découvert il y a quinze jours à la MJ des Récollets, les lieux comme le 66, la Chocolaterie, l’hôtel Verviers, le Conservatoire et ses plus de 2000 élèves, le dynamisme du Centre culturel régional qui a su surmonter d’être privé du Grand Théâtre,  les richesses méconnues des collections de nos musées, les projets qui progressent comme le Musée Biolley, « Verviers ma ville solidaire », les bénévoles qui restaurent les machines textiles au Solvent (que la ville et l’ipw sont en train de racheter)…

> En pratique <

Les points de vente de l’ouvrage (8€)
- La traversée (rue Xhavée)
- Les Augustins (au pont du Chêne face à l’Harmonie)
- Au Fil d’Ariane (rue Henri Hurard)
- La librairie spécialisée de jacques Thonnard (place du Marché)
- Libraire Thierry Baijot (avenue Desonay à Stembert),
- CTLM
- La maison du Tourisme

- Musées communaux.

jeudi 1 décembre 2016

Modélisme (Alexandre)




Alexandre Thibert a 29 ans, est originaire de Charneux et habite désormais à Lambermont. Cet infographiste de formation travaille comme poseur/lettreur d’autocollants mais ce n’est pas de cela dont je vais vous parler aujourd’hui…

Alexandre est surtout un passionné de sports moteurs et de mécanique. Cette passion a trouvé une concrétisation matérielle lorsqu’il a découvert le modélisme à l’âge de 8 ans, avec son frère (12 ans à l’époque).





Une passion accomplie

Le modélisme  (branche du maquettisme) est une activité qui consiste à reproduire des objets à échelle réduite. Dans le cas d’Alexandre, c’est bien entendu de voitures que nous allons parler. Mais attention, ces voitures ne sont pas des reproductions comme les autres puisqu’elles sont radiocommandées !

 
Les premiers pas des deux frères dans cette passion furent avec des réalisations à l’échelle 1 :10ème (plus ou moins 50 centimètres de long). Celles-ci étaient produites en électrique, et par la suite en thermique.

Le coup de cœur « mini Z »

Il y a 8 ans, Alexandre Thibert découvre la Mini Z. Cette voiture est de la marque Kyosho et se construit à l’échelle 1 :28 (+/- 18 centimètres) en électrique. A cette échelle, les réglages doivent être encore plus précis et chaque carrosserie a un comportement différent. Ce qui plait tant à Alexandre est de pouvoir modifier l’entièreté de la voiture avec des pièces en aluminium ou en carbone de différentes marques pour un meilleur comportement, pour obtenir une plus grande solidité et un gain de poids.
Autant le châssis, le train avant ou arrière, les suspensions, les fusées, les jantes, les pneus… TOUT peut être modifié !
Quant aux carrosseries, on peut choisir de les acheter déjà décorées ou blanches, afin de les peindre soi-même et de les rendre encore plus personnelles.

Sa collection personnelle s’élève d’ailleurs à plus de 300 modèles.

Une graine de champion depuis 2013
 
Plusieurs fois champion et vice-champion de Belgique, Alexandre participait il y a peu à
la PNWC, une course internationale qui s’est déroulée à Lyon sur 3 jours (4-5-6 novembre 2016). Les participants pouvaient concourir dans quatre catégories : les Stocks (voitures full options et au moteur identique, pas trop puissant), les Le Mans Pro Stock (voitures full options avec moteur identique puissant), les GT modifiées (voitures full options au moteur illimité) et les Pans (voitures full options au moteur illimité mais carrosserie en plastique plus léger, de type lexan).

Alexandre participait dans les catégories « Stocks » et « Le Mans », il se fera brillamment remarquer dans ces deux catégories.

C’est en 2013 qu’il concourrait pour la première fois dans une course internationale à la PNWC de Paris, où il terminera 9ème en GT modifiée.
En 2014, il termine 1er en GT et 3ème en Stock à l’European MiniZCup au Luxembourg.
En 2015, il fini 35ème en GY et 21ème en Le Mans.


Où s’entraine-t-il ?

Alexandre fait partie du MiniZAutosClub de Liège et roule un samedi sur deux. L’ambiance y étant vraiment bonne, les différents adhérants peuvent compter les uns sur les autres pour s’entraider et se partager leurs réglages fétiches. Les nouveaux membres sont également toujours bien accueillis.






> En pratique <

Minizautosclub de Liege
Hobby2000
Quai de la Boverie 78
4020 Liège

Pour découvrir une partie de sa collection : Album Photo